On dit que l’industrie du disque est en crise. Effectivement les ventes sont en chute libre, malgré des exceptions comme Adèle et 20 millions d’exemplaires pour son album 25 sorti en 2016. Si en 2001, la vente des 3,5 millions d’exemplaire de Glitter de Mariah Carey est considéré comme un flop, en 2017, vendre autant pour un album est une véritable prouesse (Purpose de Justin Bieber considéré comme un succès commercial a eu 3,1 millions de preneurs). Pour résoudre la crise, les maisons de disque ont trouvé la solution : tirer profit d’internet.
Les téléchargements payants
Il y a iTune d’Apple mais aussi Fnac et Amazon pour ne mentionner que les plates-formes les plus célèbres. Sur iTune, vous pouvez acheter les chansons une par une. Sur Fnac, vous n’avez pas d’autres options que d’acheter l’album en entier ou le single en entier. En revanche, vous pouvez profiter de l’option « Prix des vendeurs partenaires » où le tarif est réduit ainsi que le prix occasion encore plus bas. Sur Amazon, vous achetez chaque chanson ou l’album en entier. Dans cette deuxième formule, soit vous le prenez en format CD en livraison, soit en format CD à télécharger, soit en format CD en MP3. Toutes ces formules profitent aux maisons de disques. En effet, chaque consommateur peut acquérir la musique qu’il souhaite dans la mesure où la diversité des options d’achat permet une adaptation à tous les budgets. En tout cas, le dispositif est payant. C’est grâce aux téléchargements que Rihanna a réussi à dépasser le cap des 100 millions de chansons vendues.
Le streaming
Le streaming n’est pas de la vente à proprement parler. Néanmoins, il constitue une source supplémentaire de revenus dans la mesure où les propriétaires de ces interfaces payent des royalties aux maisons de disques (indirectement aux artistes concernés). Le tarif est donné par lot d’écoutes. Pour des artistes en vogue, le montant reversé peut facilement atteindre les dizaines de millions de dollars. Parmi les plates-formes les plus utilisées par le public figurent Deezer et Spotify.